La visite médicale de reprise sert à déterminer l’aptitude d’un salarié à reprendre son poste après une période d’absence pour maladie. Tant que cette visite n’a pas eu lieu, le contrat de travail du salarié reste suspendu, ce qui signifie que le salarié n’est pas tenu de reprendre son travail, et ce, même si le salarié a effectivement repris son poste.

Le Code du travail impose à l’employeur d’organiser une visite médicale de reprise dès qu’il a connaissance de la date de fin de l’arrêt de travail du salarié. Cette visite doit avoir lieu au plus tard dans les 8 jours suivant la reprise du travail (article R4624-31, alinéa 5 du Code du travail)

 Par conséquent, l’employeur ne peut pas reprocher au salarié une absence injustifiée ou un abandon de poste tant que la visite de reprise n’a pas été effectuée.

Droits du salarié en attente de la visite de reprise

Le salarié doit se tenir à la disposition de l’employeur pour passer cette visite afin de bénéficier du paiement de son salaire pendant cette période, allant de la date à laquelle il aurait dû reprendre le travail jusqu’à la visite médicale de reprise.

En revanche, si le salarié ne manifeste ni l’intention de reprendre le travail, ni la volonté de passer une visite médicale de reprise, l’employeur n’est pas tenu de le rémunérer.